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Compost : quels usages et quels dosages ?

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L'esprit Jardin par L'Esprit Jardin • 25 avril 2015 Suivez L'esprit Jardin

L’utilisation d’une matière aussi noble doit être menée avec soin. L’utilisation du compost n’est pas la même selon qu’il est peu, moyennement ou très décomposé. Le temps de décomposition varie suivant les conditions atmosphériques, la nature et l’état des matériaux utilisés.

Un compost mûr, proche de l’état de terreau :
les vers rouges de fumier sont partis, mission accomplie ! Il peut être utilisé sur toute culture, en couverture ou mélangé superficiellement au sol. On le réserve aux plantes supportant mal les matières organiques plus fraîches et à la couverture des semis ; il s’étend de préférence au printemps. Il s’utilise également en mélange dans les jardinières et pour les repiquages en pots, à raison de 30 % maximum.

Un compost demi-mûr :
quelques vers de fumier y travaillent encore. Il ne doit être utilisé qu’en couverture du sol et sur des plantes le supportant bien. Le compost demi-mûr est de préférence apporté en automne, après les récoltes. Pour ces apports de « couverture » un compost peu décomposé est préférable au compost mûr, le sol bénéficiant directement de l’activité microbienne.

Un compost jeune en pleine décomposition :
les vers de fumier y sont très nombreux et très actifs. Il sera incorporé très superficiellement pour fertiliser uniquement les plantes qui supportent des engrais organiques peu décomposés.
Afin de favoriser la survie de tous les petits êtres vivants qui collaborent à la formation du compost, il n’est pas bon de laisser séjourner le compost en surface du sol, car la plupart des micro-organismes sont très sensibles à la lumière et aux rayons directs du soleil. Sitôt épandu, le compost sera recouvert de quelques centimètres de terre ou d’un léger paillis ou mulch.

Les doses conseillées varient selon la fertilité du sol. Un apport excessif constitue un gaspillage et peut entraîner des déséquilibres dans le sol et même polluer le sous-sol et les nappes phréatiques. Il est bon de se référer à l’analyse de terre de son jardin, afin d’en connaître les besoins exacts.

Petits trucs pratiques : un seau de dix litres vaut plus ou moins cinq kilos de compost pour environ cinq mètres carrés de terrain ; une brouette remplie à ras équivaut à environ quarante kilos de compost pour environ quarante mètres carrés de potager.

Source : Nature & Progrès

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