Bêchage et ver de terre
Un jardinier nous questionne quant à l’influence d’un bêchage à grosses mottes sur la décomposition des matières organiques du sol…
Tout labour avec retournement perturbe l’habitat naturel, notamment celui des vers de terre qui, par leur activité, participent à l’enfouissement et à la dégradation des matières organiques. Ils brassent les différentes couches du sol.
Le ver du fumier (Eisenia foetida), petit et fin, rouge tigré de gris ou de jaune, appelé épigé, vit à la surface du sol. Les vers anéciques (de grande taille), comme le lombric terrestre (Lombricus terrestris) sortent de la terre pour rechercher de la nourriture.
Ces vers ont besoin de matières organiques pour se nourrir. Les pratiques préconisées par le jardinage biologique ont des effets favorables sur le développement des populations de vers dans le sol. Ces pratiques sont, entre autres, le travail du sol sans retournement, l’épandage de paillis au pied des cultures, les semis d’engrais verts sur les parcelles qui ne sont pas cultivées.
Les amendements organiques sont répandus en surface, et ce, d’autant plus s’ils ne sont pas bien mûrs et décomposés.
Il est bien certain qu’un non-bêchage ne s’improvise pas. Il faut prévoir une phase de transition dont la durée dépend principalement de la nature du sol.
Et vous, avez-vous d’autres conseils pour ce lecteur ? N’hésitez pas à laisser votre commentaire…
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